Tout petit, Etsri avait grandi, entouré de femmes et filles qui ne se gênaient pas à trainer dans la cour les seins nus. Un peu très tard, il découvrira la sexualité autour de la poitrine de femme…
Aujourd’hui, il se lance dans une auto-analyse pour comprendre ce qui l’excite à la vue des seins de femme, lui issu de milieux où originellement, le style vestimentaire se conformait avec l’activité solaire intense, les pluies diluviennes, l’harmattan… lui issu de cultures où une initiation ouvre la voie à la vie sexuelle.
Serait-ce par innocence, enfance que ces poitrines nues ne lui disaient rien dans un premier temps?
Aujourd’hui, il se lance dans une auto-analyse pour comprendre ce qui l’excite à la vue des seins de femme, lui issu de milieux où originellement, le style vestimentaire se conformait avec l’activité solaire intense, les pluies diluviennes, l’harmattan… lui issu de cultures où une initiation ouvre la voie à la vie sexuelle.
Serait-ce par innocence, enfance que ces poitrines nues ne lui disaient rien dans un premier temps?
Le sens de l’habillement
Si l’habillement doit relever des goûts, il est avant tout d’utilité pratique. S’habiller donc pour cacher ses génitaux, se vêtir en vue de se protéger des intempéries.
Or, que nous disent ces intempéries chez les peuples dits primitifs? Elles nous apprennent que le corps humain, sous certains cieux, n’a pas besoin de trop de vêtements.
Certainement, chez le primitif, le style vestimentaire reflète aussi des moeurs, des goûts, un statut politique… (Pensons aux masques du guérisseur pendant ses consultations par exemple; ou au noeud du collier qui nuance sa porteuse des autres filles.)
Si l’habillement doit relever des goûts, il est avant tout d’utilité pratique. S’habiller donc pour cacher ses génitaux, se vêtir en vue de se protéger des intempéries.
Or, que nous disent ces intempéries chez les peuples dits primitifs? Elles nous apprennent que le corps humain, sous certains cieux, n’a pas besoin de trop de vêtements.
Certainement, chez le primitif, le style vestimentaire reflète aussi des moeurs, des goûts, un statut politique… (Pensons aux masques du guérisseur pendant ses consultations par exemple; ou au noeud du collier qui nuance sa porteuse des autres filles.)
Perceptions culturelles et sexualité
Étsri s’est tellement imprégné de culture occidentale qu’il devient difficile de ne plus le confondre avec un européen.
Depuis la perspective culturelle occidentale, le vestimentaire adapté aux moeurs du milieu(occidental), prend tout son sens.
Ensuite, l’habillement pratique pour protéger du froid ou du soleil en occident, devient particulièrement une question de goût chez l’aliéné.
Aussi depuis cette perspective le nudisme de la femme enclencherait-il un jugement à connotation sexuelle.
Il est assez facile à Etsri, toujours depuis une telle perspective culturelle, de voir en des seins nus, une sexualité brute. Il lui est assez facile d’imaginer que l’on confonde nudité avec primitivité; une pudeur à l’état primitif. Notons qu’à quelque chose, cette nudité ne savait pas nue; puisqu’elle ne prétend à une sexualité. Elle faisait simplement partie intégrante du style vestimentaire; ne veut évoquer la sexualité que dans des circonstances bien précises. Nous revenons au mot d’introduction en lettres italiques pour rappeler de ce fait que ces femmes et filles ne s’exhibaient pas en fait. Il n’y avait aucune raison pour elles de suggérer le sexe, dans cette manière de s’habiller. Elles n’avaient pas conscience de la sexualité que supposait leur nudité.
Étsri s’est tellement imprégné de culture occidentale qu’il devient difficile de ne plus le confondre avec un européen.
Depuis la perspective culturelle occidentale, le vestimentaire adapté aux moeurs du milieu(occidental), prend tout son sens.
Ensuite, l’habillement pratique pour protéger du froid ou du soleil en occident, devient particulièrement une question de goût chez l’aliéné.
Aussi depuis cette perspective le nudisme de la femme enclencherait-il un jugement à connotation sexuelle.
Il est assez facile à Etsri, toujours depuis une telle perspective culturelle, de voir en des seins nus, une sexualité brute. Il lui est assez facile d’imaginer que l’on confonde nudité avec primitivité; une pudeur à l’état primitif. Notons qu’à quelque chose, cette nudité ne savait pas nue; puisqu’elle ne prétend à une sexualité. Elle faisait simplement partie intégrante du style vestimentaire; ne veut évoquer la sexualité que dans des circonstances bien précises. Nous revenons au mot d’introduction en lettres italiques pour rappeler de ce fait que ces femmes et filles ne s’exhibaient pas en fait. Il n’y avait aucune raison pour elles de suggérer le sexe, dans cette manière de s’habiller. Elles n’avaient pas conscience de la sexualité que supposait leur nudité.
Perversion sexuelle ou désir suggéré?
La nouvelle vue portée sur les choses depuis l’aliénation culturelle d’Étsri, laisse entrevoir une perversion. Cette perversion modifie le vestimentaire de la femme, contraint cette dernière à se couvrir la poitrine.
Désormais, la femme se doit de s’habiller “convenablement” pour ne pas troubler la cité. Un désir sexuel particulier, d’antan sous contrôle, est entré en jeu: la cité change de normes, revoit ses habitudes. La morale change avec. Les gens comme Étsri, on les appelle les civilisés, les sages alors que de simples les font branler dans un cité où il fait chaud, où la nudité n’avait rien à voir avec le manque de pudeur. La femme modifie ses attitudes,sa poitrine nue devient une attraction sexuelle, suscite en l’Hommme un désir jusqu’ici voilé à tous.
Il est donc clair qu’Étsri s’est perverti en pensant au sexe juste à la vue de seins nus en toutes circonstances, surtout lorsqu’il s’y attend le moins.
Nous voici donc au pieds du mur: le désir suggéré(ici par apport colonial) susceptible de changer les comportements dans la cité; pire de saboter le vivre-ensemble.
Un tel désir, menace à la continuité de la cité, peut se dissimuler derrière les libertés individuelles afin de se manifester.
Il y a mixture d’approches de sexualité à cause de la confusion engendrée par le colonialisme.
Le style vestimentaire premier n’a rien à voir avec l’excitation sexuelle, du moins d’emblée. (je dis d’emblée parce que dans les arts, l’activité poétique qui chante la nudité de la femme, ne peut être possible qu’avec une conscience sexuelle forgée à l’avance). Bien sûr que dans certaines sociétés, la femme se couvre davantage après le mariage. Mais une adolescente aux seins nus, n’excite-t-elle pas un homme au désir non contrôlé des normes de la cité, un homme pervers malgré lui?
La nouvelle vue portée sur les choses depuis l’aliénation culturelle d’Étsri, laisse entrevoir une perversion. Cette perversion modifie le vestimentaire de la femme, contraint cette dernière à se couvrir la poitrine.
Désormais, la femme se doit de s’habiller “convenablement” pour ne pas troubler la cité. Un désir sexuel particulier, d’antan sous contrôle, est entré en jeu: la cité change de normes, revoit ses habitudes. La morale change avec. Les gens comme Étsri, on les appelle les civilisés, les sages alors que de simples les font branler dans un cité où il fait chaud, où la nudité n’avait rien à voir avec le manque de pudeur. La femme modifie ses attitudes,sa poitrine nue devient une attraction sexuelle, suscite en l’Hommme un désir jusqu’ici voilé à tous.
Il est donc clair qu’Étsri s’est perverti en pensant au sexe juste à la vue de seins nus en toutes circonstances, surtout lorsqu’il s’y attend le moins.
Nous voici donc au pieds du mur: le désir suggéré(ici par apport colonial) susceptible de changer les comportements dans la cité; pire de saboter le vivre-ensemble.
Un tel désir, menace à la continuité de la cité, peut se dissimuler derrière les libertés individuelles afin de se manifester.
Il y a mixture d’approches de sexualité à cause de la confusion engendrée par le colonialisme.
Le style vestimentaire premier n’a rien à voir avec l’excitation sexuelle, du moins d’emblée. (je dis d’emblée parce que dans les arts, l’activité poétique qui chante la nudité de la femme, ne peut être possible qu’avec une conscience sexuelle forgée à l’avance). Bien sûr que dans certaines sociétés, la femme se couvre davantage après le mariage. Mais une adolescente aux seins nus, n’excite-t-elle pas un homme au désir non contrôlé des normes de la cité, un homme pervers malgré lui?
Entre adultes, dans les milieux dits primitifs – hypothèse.
Si entre adultes, le désir sexuel était provoqué par des parties de corps nues, il n’aurait pas existé de sociétés s’étendant sur plusieurs millénaires. Pourquoi? Eh ben, parce que les viols seraient récurrents. Ce qui aurait provoqué des explosions au sein des familles, des ruptures sociales.
Je ne suis pas certain qu’il n’existe pas un quelconque désir sexuel à la vue de seins nus chez les individus au vestimentaire primitif, mais je pose seulement – et ceci reste à approfondir – que ce désir, s’il s’impose de lui-même, résulte d’un travail d’école, d’une initiation qui tient en compte la cohésion sociale.
À ce niveau, justement, le désir ne sabote pas le projet de société en cours.
Voilà comment des sociétés dites primitives avaient vécu en harmonie et en toute simplicité. Lois et coutumes visaient la protection de tous.
Avec les désirs ajoutés, personne n’est à l’abri. On veut ce que l’on veut! La cité vole en éclats. D’aucuns parlent de progrès, de liberté et d’emancipation. Qu’y a-t-il de progressif aux portes ouvertes aux excès?
Si entre adultes, le désir sexuel était provoqué par des parties de corps nues, il n’aurait pas existé de sociétés s’étendant sur plusieurs millénaires. Pourquoi? Eh ben, parce que les viols seraient récurrents. Ce qui aurait provoqué des explosions au sein des familles, des ruptures sociales.
Je ne suis pas certain qu’il n’existe pas un quelconque désir sexuel à la vue de seins nus chez les individus au vestimentaire primitif, mais je pose seulement – et ceci reste à approfondir – que ce désir, s’il s’impose de lui-même, résulte d’un travail d’école, d’une initiation qui tient en compte la cohésion sociale.
À ce niveau, justement, le désir ne sabote pas le projet de société en cours.
Voilà comment des sociétés dites primitives avaient vécu en harmonie et en toute simplicité. Lois et coutumes visaient la protection de tous.
Avec les désirs ajoutés, personne n’est à l’abri. On veut ce que l’on veut! La cité vole en éclats. D’aucuns parlent de progrès, de liberté et d’emancipation. Qu’y a-t-il de progressif aux portes ouvertes aux excès?
Tout projet de société ouvre sur un conservatisme. Le conservatisme ici n’est pas axé contre les libertés. Son objectif est l’aboutissement du projet de vivre-ensemble. Il faut donc surveiller les désirs si on ne veut pas voir toute une vision de société couler.
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